11 décembre 2004
London, fatigue...
Les lumières
switchent
Mix phantomatique
Automatique
Besoin re-boot
Signaux
lumière fuiiiiiiiiii
Défile houses
Comme rythmes trance
Clignotent.
Lumière on/off infini
Doux dur questions
Mal au cur
Accélère-décélère
dans London.
Classe noise-
Ambiance
Nostalgie du moment
présent.
Eyes tristes
Pen glisse-gratte
Signaux lumière
fuiiiiiiiiii
Besoin re-boot
Automatique
Les lumières switchent
Mix
phantomatique
05 décembre 2004
Boucherie Héroïque
Sulfureux tumulte et acide cru creux
Hommes qui s'entre-tuent, violent, torturent eux.
Explosion de volcan, lave qui jaillit et feu
Mort, cadavres douleurs, et même dieu nauséeux
Sans titre
Le chant des oiseaux, le rire des enfants
Comme
Inaccessible, un rêve et charmant
Comme un Moineau libre et léger, oui
libre
Et moi enfermé. En prison c'est vivre ?
Non, non. En prison. Pour
rien et partout
Par moi, par moi, rien. Je ne sens
surtout
Plus.
Tu es un autre. J'ai du mal à
croire
En toi : ressens-tu ? J'ai du mal à voir
Le moi qu'en toi, moi,
cherche pour aimer.
Peut-être aimer toi, mais surtout
:
Aimer
Vivre, Jouir, Rêver...
10 novembre 2004
Doubles proses
Somnambulisme et Sentir
Les mots résonnent
autour de moi comme des oiseaux, des échos de vie. Je suis fatigué, dans cet
état de somnambulisme conscient qui transforme l'environnement en sond sourd et
qui nous rend muet.
J'entend les gens rire. J'ai mal au cur. Seul. Je
ris. Quel rire. Je n'en peus plus. Ce n'est pas plus laid qu'une torture. Ce
n'est pas plus laid que la mort. Ce n'est pas plus laid. Mais c'est, tout aussi
fou. Insupportable.
Les paupières lourdes, le dos douloureux.
Les yeux
fermés, abbatement doucereux.
La gorge sèche et irriguée. J'ai peur. Je
voudrais avoir peur. Peur de quoi que ce soit. Je veux. Ce serait sentir. Se
sentir. Se sentir bien. Sentir le monde. Être à nouveau. Pour la première
fois.
Sentir. Sentir la douleur, sentir l'amour, sentir le plaisir.
Toutes ces choses interdites. Tous ces mirages que l'on se force à considérer.
Tous ces mensonges qu'on se force à croire. Tous ces mensonges qu'on se force à
croire pour oublier. Tous ces mensonges qu'on se force à croire pour continuer.
. . Mais à quoi bon ?
J'aime et Je
t'aime
Mon coeur vit maintenant, joyeux et émerveillé. Tout
n'est rien et tout rayonne. Je me récite des poêmes, j'imagine, j'ouvre les yeux
et tout m'émerveille. Je ferme les yeux et tout m'éblouis. Je jouis, je
vis.
Quelle est douce, cette légère brise, écho de la solitude et écho de
l'amour. Cette précieuse, douce tempète, qui me carèsse, et qui me berce. Quelle
est douce, cette sensation de ne plus avoir à chercher, de ne plus avoir à
lutter, d'avoir le bonheur à portée de main. Et qu'elle est douce, cette
sentation de ne plus être responsable de son bonheur, de pouvoir reposer dans
les mains d'un autre. . .
J'aime, je suis heureux,
Je t'aime, rend moi
heureux. . .
Si tu savais comme tu rayonnes, comme chaque point de ton
corps, comme chaque seconde en ta compagnie est plus inestimable qu'un millier
de vies. . . Si tu savais comme chacun de tes mots, chacun de tes gestes est
plus beau que les plus belles choses, que mes plus folles conceptions oniriques.
. . Si tu savais. . .
Tu es un rêve, un fantasme, tant ta personne
surpasse l'infini. Je contemplerais des heures durant tes yeux rêveurs, et
heureux et charmants. Et quand ta bouche me touche, c'est si farouche, c'est
fort comme un glaive et un rêve, et sans trêve. . . Je t'aime. .
.
Impossible comme et Ne m'atteindra pas
C'est comme une barrière de cristal. Un tétraèdre de silice
qui emprisonne mon corps. Je ne veux pas me sauver. Si je la brise, si on la
brise, des milliers de ses fragments s'enfoncent éternellement dans ma chair,
des brûlures du passé. Le monde s'écroule sur moi et me broie. Tout n'est plus
que douleur et folie. Je préfère rester isolé engourdi.
J'ai peur en
fait. Tout m'agresse. Ma vie est comme de l'eau. Elle me file entre les doigts
et s'étale sur le sol. Tout me frappe, ricoche, retombe et ricoche encore.
Jusqu'à me pénétrer et me faire si mal. . . Et puis s'abandonner au fond de mon
être pour déchiqueter les pieds de quiconque s'aventure en mon être.
Je
ne sens rien, je ne vois rien.
J'ai mal, j'ai peur, je ne peux
rien.
Le coup qui m'est porté ne m'atteindra pas. Il se brisera sur ma
barrière somnambule. Et puis il reviendra, plus fort. Et il se brisera encore.
Toujours le même. . Plus engourdi à chaque fois. Il résonne comme un son sourd.
Un inutile bourdonnement. La réalité oscille, je pars dans le néant.
Le
coup qui m'est porté ne m'atteindra pas. Il ne me trouvera pas. Je sommeille,
nauséeux. Il ne me réveillera pas. Il tourne autour de moi. Il ajoute la sienne
à ces orbites. Elle m'entourent, porteuses de douleur, tourmentatrices, prisons
et boucliers. Il ne me frappera plus désormais. C'est déjà ouvert. Entre,
douleur, entre mort. Tu peux me tuer. Je peux m'abandonner.
Parfois rien ne se passe et Tu et
moi.
Parfois, j'ai envie de dire "Je t'aime". Parfois, j'ai
envie d'appeler au secours. Parfois, je voudrais être un peu plus. Parfois, je
voudrais sentir la douleur pour sentir la vie. Parfois, je désire n'en plus
pouvoir, être plongé dans un infini manège, être ébloui, rempli et abasourdi
pour fuir cette pathétique sensation d'être bien et de pleurer. Alors je n'y
arrive pas.
Rien ne se passe. Je reste engourdi, insensible, fermé. Je
reste aveugle et je reste seul. Je reste sans rien, lâche : sans courage pour
m'en sortir et sans courage pour y rester. Je n'ai rien. L'or me nargue et me
contourne. Seul reste le vide, vidé de tout. Vidé de la mort, comme vidé d'une
issue. Désespérément indifférent, comme moi. Je suis obnubilé par la bêtise de
mes fantasmes, comme le suicide que je combats chez les autres. Je ne souffre
pas, et j'en souffre trop. Alors je n'y arrive pas
Les mains fermées,
les yeux vides, mais rien hanté.
Rien à saisir, que lâcheté, rien à
tenter.
Tu vois, des fois, je m'approche de toi. Je demande si ça va, et
tu réponds "Oui". Et il ne se passe rien. Tu vois, des fois, je lis des livres.
Ce sont des vies contées, des moments à ressentir, des lumières d'absolu et de
folie. Et il ne se passe rien. Tu vois, des fois, j'écoute de la musique. Ce
sont des assemblages géniaux d'harmonies grandioses et de rythmiques
envoûtantes. Et il ne se passe rien. Rien qui ne soit des faux artificiels, des
sentiments imaginaires que je me force sans y arriver à éprouver.
Tu
aimes manger. Moi je mange. Et j'essaye de me convaincre que j'aime manger. Tu
aimes dormir. Moi je dors. Et j'essaye de me convaincre que j'aime dormir. Tu
aimes respirer. Moi je respire. Et j'essaye de me convaincre que j'aime
respirer. Tu aimes courir. Moi je marche. Et j'essaye de me convaincre que
j'aime courir. Tu aimes vivre rencontrer, parler, danser, voler, aimer, regarder
le ciel, admirer l'horizon, dépasser les limites, écrire, travailler, sourire.
Moi je vis. Je vis comme une pierre est rocheuse et comme un mort est décédé.
Comme une lampe éclaire, comme la pluie tombe. Comme cet espace sans couleur,
sans sol, sans ciel et sans sens qui représente ce que je vois.
Donc, comme vous avez du le remarquer, ces poèmes ont tous une forme commune
: deux strophes en prose assez abstraites, puis deux vers lien, et puis deux
strophes en prose un peu plus concrètes ou centrées sur un moment, et la
dernière phrase est soit un résumé, soit un aboutissement.
Je voudrais bien savoir ce que vous en pensez... Merci d'avance à tous ceux
qui prennent la peine de commentermes messages, c'est un vrai plaisir de savoir
ce que vous en pensez...
Dadaïsme
Des sourires comme des pierres perlent au bord de mes yeux
Des horribles
village jouissent de lois sans vux
De machinales infinités se
pervertissent
Tels des ciels, des mers et des terres il
tissent
J'assassine ma saveur d'un geste suave et rêveur
Tout en lisant
les rêves de scies et de pieux
Ils volent, ces amours, comme des sources
arides
Et s'embrassent et s'arrosent d'arrivées stupides
Crise et soleil
rient de la mort, soudain l'adorent
Les chapeaux sortent de peaux et jouent
moult accords
Banderoles et confettis dans de grandes tempêtes
Se saoulent
comme mirtilles ou groseilles ascètes
Son hérésie et sa douleur commensent
par succulentes frayeurs.
Le pain et les règlages endurcis de ses
valeurs
Protègent un fou pigeon du rythme et de l'ennui
En dépendant des
cadavres, des ames et des esprits.
Émotions comme avis francs ne vengent
personne
Et je m'envole et recherche des fleurs comme Perséphone.
La pitié
du monde ne peut rien détester
Un fou suicidaire ne pourrait
s'exciter
J'éprouve un alcoolisme et je le dissimule
Les enfants
d'alchimies décrivent des mules
L'amertume d'un oiseau vivant attise ma
torture
Infimes faiblesses et remords chauffent les murs
Alongé dans les
fleurs, dans les flames de l'amour
Le souffle estompe le réveil de la
tour.
Le rossignol en brulant les corps voluptueux
Abbandonne étoiles et
plénitude et aveux.
La souffrance et le faute et la foi oublient
l'âme
L'évasion de quiconque désire un blâme.
Je pense dans le dédain la
mort comme mon destin
Je conjure les fort de dresser les
bassins.
_____
Les yeux de mes larmes fondent des
réminescences
Telles les douleus aigues de la naissance.
Des vapeurs et
des pleurs attisent mes sens
Tels le ciel bleu m'agrée, tel une chance. .
.
_____
Ah divine sentance des arrhes de l'au-delà
Tu m'envoute
comme une pomme fuse ici-bas
Des cinémas de hasard émettent vite leur
fin
La tendresse de champs de bataille me déchire les reins. .
.
_____
Ôh infinie bouton de la rivière d'en bas,
Assène ta fureur
sur les hauts et les rats
Déchire tes icones, tes image et tes
mages
Allite tes affreuses sentences des pages. . .
_____
De folles
arabesques devant mes yeux ébahis
Dansent pour mon cur de tendresse
assagie
Et d'incroyable sol de murs et de ciels bleus
M'attaquent comme
des variables dotés de rouges deux...
_____
Oh superbes endroits que
je vaut comme un rat
Oh magnifique tas de poussière et de pas
Oh
incroyable orage de grands amas
Oh petite souris qui des fleurs
inhala...
___
Et l'incroyable don de la roue qui retourne
Arrive dans l'infini en tapant
et qui tourne
Et fait des illusions de ses foies fins charmants
Dans
l'irritartion de se mains, doigts d'enfant.
Délire
Les bords
anguleux de polyèdres flamboyants
Valsent en multiples arabesques
déchirants
Des mot sans sens entrent et sortent d'orifices sanglants
Des
couleurs absurdes frétillent dans une tempête d'éléments.
Toute ma chair
vacille d'un plaisir saoûl
Je suis désorienté et joyeuxement fou.
Mes
yeux courent dans leur sphérique prison
Mes cheveux s'agitent tels
d'impatients saumons
D'innombrables soldats déchirent mon crâne
Des
mensonges m'apparaîssent, des Zeus et des Diane.
C'est si beau... C'est
si bon...