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Quelques vieux poèmes

17 juin 2005

Dans le creux du couloir

Une âme tourmentée et une feuille blanche.

Aller au superflu pour trouver l'essentiel
Un frisson dans le dos. Le stylo s'agite.
Pas. Passage. Silence. Sons atmosphèriques
Les chaussures en face sont blanches
Bruit de clé. Pas. Silence.
Parquet. Corps. L'un contre l'autre avec.
Le stylo. La feuille. L'âme tourmentée.

Silence du couloir

 

Sirène
Blam : porte
Son
Bruit
Paroles
Vent
Chuchottement
Voitures
Respiration
Pas
Chocs pieds parquet
Clés
Instruments
Stylo
Écoute :
Silence chargé. Doux.

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4 juin 2005

L'orage endort l'aveuglement

Je ne discerne rien.
Triste
Peur
Je ne sais pas
Je ne peux plus
Je ne pourrais pas
Mes rêves s'évaporent.
La vie me nargue.
Non-sens, tromperie.
Le rien m'envahit.
L'avenir n'est rien.
Le rêve n'est que rêve.
Il n'y a rien.
J'ai peur.
Je n'ai pas de prise,
Pas de projet.
Pas de vision.
Tout est écroulé.
Je le savait, il y a longtemps.
Mais je ne le sais toujours pas.
Sans moyen. Pas de fuite
Le monde.
Vrai.
Rien.
J'aimerais dire :
...
Mais je ne peux pas
Je suis prisonnier de moi même.
De ma lacheté,
De ma paresse
De moi-même
De ce qui m'entoure.
De moi-même.
De mes rêves.
Du néant.
De moi.
Prisonnier.
Peur.
Orage.
Triste...

13 mai 2005

Lueurs et Aveugle

Tout n'est qu'obscurité. Nous sommes des êtres faibles et aveugles, et nous tentons fébrilement de raviver le petit feu qui nous éclaire. Nous nous agripons au vide pour ne pas l'apercevoir. Nous ne voyons pas le noir qui nous entoure. Nous ne sentons pas son essence. Nous somme sourd à son terrible chant, et nous chantons dessus pour ne plus l'entendre.

Nous parlons, nous rions, pour endormir notre peur effrénée. Nous sommes de pauvres âmes qui se protègent par le tourbillon de leurs pensées. Nous cachons de l'ombre derrière un mur de futilités pour fuir la réalité, pour ne pas comprendre l'absurde vérité.

Lueurs, vibration de décombres,
Que ne verrais-je jamais l'ombre.

Mon âme est virevolte dans l''océan enragé de mes pensées, trop agité pour qu'on en perçoive le fond. Jamais je n'en pourrais maîtriser la tempête pour enfin servir l'essence. Elle se protègent du néant pour ne pas être emportées.La recherche de l'acalmie ne fait qu'amplifier l'orage. Je ne vois plus, les rires m'aveuglent, la solitude m'unit et me désagrège. Et je ne trouve pas.

Je ne suis rien mais je m'occuppe entièrement. Je tente sans succès de m'estraire un morceau d'âme, pour le connaitre, le partager... Peu à peu, je vois. Je me vois, moi, aveugle, muet. Essayant de transmettre le plus profond, essayant de décrire ce que je n'atteint pas, écoutant vainemant la vibration d'un monde pour ne jamais l'entendre, désirant un chant que je ne connaîtrais jamais.

________________

Ce poème surgit après une longue période pendant laquelle je n'ai pas écrit. C'est donc d'abord pour moi une grande joie de me redécouvrir poète. De plus, je recommence la série des doubles proses, avec un texte qui m'a fait réfléchir au sujet de cette forme particulière. Je me rend compte qu'alors qu'à la création des premiers poèmes en double prose j'avait cru que la force de cette structure résidait en les deux vers centraux et la toute fin je m'étais surement trompé. En effet, je m'aperçoit maintenant qu'alors que j'ai du mal à intégrer réelement les deux vers centraux et que je trouve qu'une chute à la fin dénature le poème, se met plus en valeur la double dualité qui induit une progression dramatique et poétique assez importante, qui peut exprimer plusieurs idées et donner enfin un poème assez compplet et proche de l'écrivain, tout en mettant en valeur les idées du poème. je ne m'étais pas trompé à propos du fait que la fin est importante. J'avais fait l'erreur de la considérer comme un soubressaut alors qu'il s'agissait d'une arrivée. En effet, je constate à la fin de mes deux dernières double proses une progression dramatique importante bien qu'involontaire de ma part, qui est induite par la forme en entonoir. Se pose encore la question des deux vers centraux. Leur fonction de séparation est utile à la forme du poème mais ils ont du mal à s'intégrer. Je me demande si je les laisserais ou si je modifierais mes règles pour les remplacer, mais alors je ne sais pas comment.
Récemment, j'ai pensé à une nouvelle forme qui pourrait être intéressante, toujours en prose, que j'appellerais les "concepts" : Ce serait des textes courts, définissant d'une façon poétique et évasive l'idée que j'ai d'un concept, par exemple de Fantôme ou d'absolu. C'est donc avant tout une forme ouverte à la réflexion qui est en fait destinée non à dire quelque chose au lecteur, mais simplement à lui présenter une idée, éventuellement à discuter.
Je me remettrais donc prochainement à écrire avec un grand plaisir, en éspérant vous fournir des textes qui peut-être vous toucherons ou tout au moins retiendrons vôtre attention...

Amicalement, Phlogistique.

27 janvier 2005

Tel une triste épée qui frappe dans le vide

Tel une triste épée qui frappe dans le vide
Et ne l'atteint jamais, car il est infini,
Et par la vie laissé le cœur, les yeux arides
Cette homme fatigué, effacé par l'ennui
Qui n'a aimé jamais, qui a rêvé l'amour
Qui ne peut de sa vie conter que la tristesse
Qu'il n'a jamais senti, et qu'il se sentait sourd

Cet homme las enfin, rêvant que son cœur naisse
Pleure et crie aux pairies, la nature il appelle,
Court dans l'arène Terre, et se jette sur le ciel
Accable la douleur, frappe le sol, sanglant
Ne pense plus vivre, ne pense plus mourir
Ne pense plus à rien, ne pense plus au sort,
Ne fait que désirer, et désirer encore.
Ne veut que la folie, n'attend plus même un port
Pour visiter la vie. Il se jette à la mer
Se jette dans l'écume, avale sel amer
S'enfonce dans l'abîme, dans l'abysse, dans le verre,
Les morceaux de silice et tessons de folie
Transpercent, déchirent à sa tremblante chair.
Souille, court et crie, pleure, et désire, aime, et vit
Et anéanti, cesse, tombe, puis souris.

Rêve, triste :
« Levez vous vite, orages désirés ! »

13 janvier 2005

Poèmes

11 décembre 2004

London, fatigue...

Les lumières switchent
Mix phantomatique
Automatique
Besoin re-boot
Signaux lumière fuiiiiiiiiii
Défile houses
Comme rythmes trance
Clignotent. Lumière on/off infini
Doux dur questions
Mal au cœur
Accélère-décélère dans London.
Classe noise-
Ambiance
Nostalgie du moment présent.
Eyes tristes
Pen glisse-gratte
Signaux lumière fuiiiiiiiiii
Besoin re-boot
Automatique
Les lumières switchent
Mix phantomatique

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05 décembre 2004

Boucherie Héroïque

Sulfureux tumulte et acide cru creux

Hommes qui s'entre-tuent, violent, torturent eux.

Explosion de volcan, lave qui jaillit et feu

Mort, cadavres douleurs, et même dieu nauséeux



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Sans titre

Le chant des oiseaux, le rire des enfants
Comme Inaccessible, un rêve et charmant
Comme un Moineau libre et léger, oui libre
Et moi enfermé. En prison c'est vivre ?
Non, non. En prison. Pour rien et partout
Par moi, par moi, rien. Je ne sens surtout
Plus.
        Tu es un autre. J'ai du mal à croire
En toi : ressens-tu ? J'ai du mal à voir
Le moi qu'en toi, moi, cherche  pour aimer.
Peut-être aimer toi, mais surtout :
                                                    Aimer
Vivre, Jouir, Rêver...



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10 novembre 2004

Doubles proses

Somnambulisme et Sentir

Les mots résonnent autour de moi comme des oiseaux, des échos de vie. Je suis fatigué, dans cet état de somnambulisme conscient qui transforme l'environnement en sond sourd et qui nous rend muet.

J'entend les gens rire. J'ai mal au cœur. Seul. Je ris. Quel rire. Je n'en peus plus. Ce n'est pas plus laid qu'une torture. Ce n'est pas plus laid que la mort. Ce n'est pas plus laid. Mais c'est, tout aussi fou. Insupportable.

Les paupières lourdes, le dos douloureux.
Les yeux fermés, abbatement doucereux.

La gorge sèche et irriguée. J'ai peur. Je voudrais avoir peur. Peur de quoi que ce soit. Je veux. Ce serait sentir. Se sentir. Se sentir bien. Sentir le monde. Être à nouveau. Pour la première fois.

Sentir. Sentir la douleur, sentir l'amour, sentir le plaisir. Toutes ces choses interdites. Tous ces mirages que l'on se force à considérer. Tous ces mensonges qu'on se force à croire. Tous ces mensonges qu'on se force à croire pour oublier. Tous ces mensonges qu'on se force à croire pour continuer. . . Mais à quoi bon ?


J'aime et Je t'aime

Mon coeur vit maintenant, joyeux et émerveillé. Tout n'est rien et tout rayonne. Je me récite des poêmes, j'imagine, j'ouvre les yeux et tout m'émerveille. Je ferme les yeux et tout m'éblouis. Je jouis, je vis.

Quelle est douce, cette légère brise, écho de la solitude et écho de l'amour. Cette précieuse, douce tempète, qui me carèsse, et qui me berce. Quelle est douce, cette sensation de ne plus avoir à chercher, de ne plus avoir à lutter, d'avoir le bonheur à portée de main. Et qu'elle est douce, cette sentation de ne plus être responsable de son bonheur, de pouvoir reposer dans les mains d'un autre. . .

J'aime, je suis heureux,
Je t'aime, rend moi heureux. . .

Si tu savais comme tu rayonnes, comme chaque point de ton corps, comme chaque seconde en ta compagnie est plus inestimable qu'un millier de vies. . . Si tu savais comme chacun de tes mots, chacun de tes gestes est plus beau que les plus belles choses, que mes plus folles conceptions oniriques. . . Si tu savais. . .

Tu es un rêve, un fantasme, tant ta personne surpasse l'infini. Je contemplerais des heures durant tes yeux rêveurs, et heureux et charmants. Et quand ta bouche me touche, c'est si farouche, c'est fort comme un glaive et un rêve, et sans trêve. . . Je t'aime. . .


Impossible comme et Ne m'atteindra pas

C'est comme une barrière de cristal. Un tétraèdre de silice qui emprisonne mon corps. Je ne veux pas me sauver. Si je la brise, si on la brise, des milliers de ses fragments s'enfoncent éternellement dans ma chair, des brûlures du passé. Le monde s'écroule sur moi et me broie. Tout n'est plus que douleur et folie. Je préfère rester isolé engourdi.

J'ai peur en fait. Tout m'agresse. Ma vie est comme de l'eau. Elle me file entre les doigts et s'étale sur le sol. Tout me frappe, ricoche, retombe et ricoche encore. Jusqu'à me pénétrer et me faire si mal. . . Et puis s'abandonner au fond de mon être pour déchiqueter les pieds de quiconque s'aventure en mon être.

Je ne sens rien, je ne vois rien.
J'ai mal, j'ai peur, je ne peux rien.

Le coup qui m'est porté ne m'atteindra pas. Il se brisera sur ma barrière somnambule. Et puis il reviendra, plus fort. Et il se brisera encore. Toujours le même. . Plus engourdi à chaque fois. Il résonne comme un son sourd. Un inutile bourdonnement. La réalité oscille, je pars dans le néant.

Le coup qui m'est porté ne m'atteindra pas. Il ne me trouvera pas. Je sommeille, nauséeux. Il ne me réveillera pas. Il tourne autour de moi. Il ajoute la sienne à ces orbites. Elle m'entourent, porteuses de douleur, tourmentatrices, prisons et boucliers. Il ne me frappera plus désormais. C'est déjà ouvert. Entre, douleur, entre mort. Tu peux me tuer. Je peux m'abandonner.


Parfois rien ne se passe et Tu et moi.

Parfois, j'ai envie de dire "Je t'aime". Parfois, j'ai envie d'appeler au secours. Parfois, je voudrais être un peu plus. Parfois, je voudrais sentir la douleur pour sentir la vie. Parfois, je désire n'en plus pouvoir, être plongé dans un infini manège, être ébloui, rempli et abasourdi pour fuir cette pathétique sensation d'être bien et de pleurer. Alors je n'y arrive pas.

Rien ne se passe. Je reste engourdi, insensible, fermé. Je reste aveugle et je reste seul. Je reste sans rien, lâche : sans courage pour m'en sortir et sans courage pour y rester. Je n'ai rien. L'or me nargue et me contourne. Seul reste le vide, vidé de tout. Vidé de la mort, comme vidé d'une issue. Désespérément indifférent, comme moi. Je suis obnubilé par la bêtise de mes fantasmes, comme le suicide que je combats chez les autres. Je ne souffre pas, et j'en souffre trop. Alors je n'y arrive pas

Les mains fermées, les yeux vides, mais rien hanté.
Rien à saisir, que lâcheté, rien à tenter.

Tu vois, des fois, je m'approche de toi. Je demande si ça va, et tu réponds "Oui". Et il ne se passe rien. Tu vois, des fois, je lis des livres. Ce sont des vies contées, des moments à ressentir, des lumières d'absolu et de folie. Et il ne se passe rien. Tu vois, des fois, j'écoute de la musique. Ce sont des assemblages géniaux d'harmonies grandioses et de rythmiques envoûtantes. Et il ne se passe rien. Rien qui ne soit des faux artificiels, des sentiments imaginaires que je me force sans y arriver à éprouver.

Tu aimes manger. Moi je mange. Et j'essaye de me convaincre que j'aime manger. Tu aimes dormir. Moi je dors. Et j'essaye de me convaincre que j'aime dormir. Tu aimes respirer. Moi je respire. Et j'essaye de me convaincre que j'aime respirer. Tu aimes courir. Moi je marche. Et j'essaye de me convaincre que j'aime courir. Tu aimes vivre rencontrer, parler, danser, voler, aimer, regarder le ciel, admirer l'horizon, dépasser les limites, écrire, travailler, sourire. Moi je vis. Je vis comme une pierre est rocheuse et comme un mort est décédé. Comme une lampe éclaire, comme la pluie tombe. Comme cet espace sans couleur, sans sol, sans ciel et sans sens qui représente ce que je vois.

 

Donc, comme vous avez du le remarquer, ces poèmes ont tous une forme commune : deux strophes en prose assez abstraites, puis deux vers lien, et puis deux strophes en prose un peu plus concrètes ou centrées sur un moment, et la dernière phrase est soit un résumé, soit un aboutissement.

Je voudrais bien savoir ce que vous en pensez... Merci d'avance à tous ceux qui prennent la peine de commentermes messages, c'est un vrai plaisir de savoir ce que vous en pensez...

Posté par Saccagator à 14:09:00 - Poèmes - Commentaires [1] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

Dadaïsme

Des sourires comme des pierres perlent au bord de mes yeux
Des horribles village jouissent de lois sans vœux
De machinales infinités se pervertissent
Tels des ciels, des mers et des terres il tissent
J'assassine ma saveur d'un geste suave et rêveur
Tout en lisant les rêves de scies et de pieux
Ils volent, ces amours, comme des sources arides
Et s'embrassent et s'arrosent d'arrivées stupides
Crise et soleil rient de la mort, soudain l'adorent
Les chapeaux sortent de peaux et jouent moult accords
Banderoles et confettis dans de grandes tempêtes
Se saoulent comme mirtilles ou groseilles ascètes
Son hérésie et sa douleur commensent par succulentes frayeurs.
Le pain et les règlages endurcis de ses valeurs
Protègent un fou pigeon du rythme et de l'ennui
En dépendant des cadavres, des ames et des esprits.
Émotions comme avis francs ne vengent personne
Et je m'envole et recherche des fleurs comme Perséphone.
La pitié du monde ne peut rien détester
Un fou suicidaire ne pourrait s'exciter
J'éprouve un alcoolisme et je le dissimule
Les enfants d'alchimies décrivent des mules
L'amertume d'un oiseau vivant attise ma torture
Infimes faiblesses et remords chauffent les murs
Alongé dans les fleurs, dans les flames de l'amour
Le souffle estompe le réveil de la tour.
Le rossignol en brulant les corps voluptueux
Abbandonne étoiles et plénitude et aveux.
La souffrance et le faute et la foi oublient l'âme
L'évasion de quiconque désire un blâme.
Je pense dans le dédain la mort comme mon destin
Je conjure les fort de dresser les bassins.
_____

Les yeux de mes larmes fondent des réminescences
Telles les douleus aigues de la naissance.
Des vapeurs et des pleurs attisent mes sens
Tels le ciel bleu m'agrée, tel une chance. . .
_____

Ah divine sentance des arrhes de l'au-delà
Tu m'envoute comme une pomme fuse ici-bas
Des cinémas de hasard émettent vite leur fin
La tendresse de champs de bataille me déchire les reins. . .
_____

Ôh infinie bouton de la rivière d'en bas,
Assène ta fureur sur les hauts et les rats
Déchire tes icones, tes image et tes mages
Allite tes affreuses sentences des pages. . .
_____

De folles arabesques devant mes yeux ébahis
Dansent pour mon cœur de tendresse assagie
Et d'incroyable sol de murs et de ciels bleus
M'attaquent comme des variables dotés de rouges deux...
_____

Oh superbes endroits que je vaut comme un rat
Oh magnifique tas de poussière et de pas
Oh incroyable orage de grands amas
Oh petite souris qui des fleurs inhala...
___

Et l'incroyable don de la roue qui retourne
Arrive dans l'infini en tapant et qui tourne
Et fait des illusions de ses foies fins charmants
Dans l'irritartion de se mains, doigts d'enfant.

Posté par Saccagator à 14:04:00 - Poèmes - Commentaires [0] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

Délire

Les bords anguleux de polyèdres flamboyants
Valsent en multiples arabesques déchirants
Des mot sans sens entrent et sortent d'orifices sanglants
Des couleurs absurdes frétillent dans une tempête d'éléments.

Toute ma chair vacille d'un plaisir saoûl
Je suis désorienté et joyeuxement fou.
Mes yeux courent dans leur sphérique prison
Mes cheveux s'agitent tels d'impatients saumons
D'innombrables soldats déchirent mon crâne
Des mensonges m'apparaîssent, des Zeus et des Diane.

C'est si beau... C'est si bon...

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